Le premier coup de projecteur sera pour Lille qui, depuishier et jusqu'à demain soir, prend un grand bain de pianos . Avec un"S". Beaucoup de classique mais aussi du jazz et des initiativesdestinées au jeune public. Jean-Claude Casadesus et son Orchestre national deLille se démultiplient. 37 concerts et 50 solistes en 72h. L'orchestre et sonchef accompagnent notamment François-Frédéric Guy, un des meilleurs interprètesactuels de Beethoven, dans l'intégrale des 5 concertos.Au fil des programmes de Lille Piano(s)Festival s'égrènent des noms de stars comme Anne Quéfellec, Franck Braley, ClaireDésert, Giovanni Bellucci ou Jean Efflam Bavouzet mais aussi ceux de jeunestalents : Jonas Vitaud, Wilhem Latchoumia, Guillaume Vincent... Un festinpianistique pour tous publics.Deuxième coup de projecteur :la nouvelle production de Cléopâtre de Massenet à l'Opéra de Marseille. Béatrice Uria-Monzonchante le rôle-titre et Lawrence Foster dirige . 1ère aujourd'hui et trois autres représentations jusqu'au 23 juin.Cléopâtre sur scène est une rareté . On en diraautant de Pénélope de Fauré que le TCE à Paris programmera jeudi 20et du Nain de Zemlinsky que l'Opéra de Metz présentera du 21 au 29juin.Coup de projecteur (obligatoire) sur les premiers festivals .A Saint-Denis , le jeune Raphaël Pichon (dans son cas, on hésite entre "jeune"et "surdoué") dirigera dans la Basilique, la Passion selon StJean de Bach mardi 18. AAuvers sur Oise , l'un des plus grands festivals de musique classique célèbre ses 33 ans jusqu'au 5 juillet.En juillet prochain, le Festival de Radio France et Montpellier "révèlera" l'opéra Mme Sans-gêne de Giordano. Lesinterprètes seront les mêmes que pour Thérèse de Massenet, l'andernier, qui parait en CD. La chanteuse Nora Gubisch et le chef AlainAltinoglu.