T'as vu l'info ? Ras le Macron
La communication d'Emmanuel Macron fascine et agace. Cela n'a pas épargné Guy Birenbaum
Je vais vous faire un aveu qui va sans doute me coûter cher mais, tant pis. J’en ai déjà par-dessus la tête d’Emmanuel Macron. Je n’en peux plus. Je sais que je ne suis pas forcément représentatif. Si j’en crois le sondage Odoxa pour franceinfo et Le Figaro, les trois-quarts des Français jugeraient "bonne" la communication d’Emmanuel Macron en tant que Président". Mais moi, je n’en peux plus… Macron Jupiter. Macron à la Pyramide du Louvre. Macron au Touquet. Macron maître des horloges. Macron broie la main de Trump. Macron "makes the planet great again". Macron accueille Poutine à Versailles. Macron fait une vidéo avec Arnold Schwarzenegger. Macron joue au tennis en chaise roulante. Bientôt Macron au Congrès à Versailles.
Et voilà qu’hier, au réveil de la sieste je découvre Macron qui sort sa photo officielle sur Twitter. Tellement moderne ! Tellement "disruptif" ! Tellement "start-up Nation", la photo avec les deux iPhone juste visibles ce qu’il faut. Là, des kilomètres de réactions, d’articles, qui me donnent des envies dont je ne peux pas parler à ce micro.
Shakespearien, feuilletonesque... interminable
Ce matin, je vous avoue que je cherchais un peu de fraîcheur et de répit quand j’ai découvert dans le Figaro un petit écho qui m’a achevé. Le directeur du festival d’Avignon, le célèbre dramaturge et metteur en scène Olivier Py envisagerait de consacrer une pièce à Emmanuel Macron un personnage "shakespearien" selon lui… Une pièce de théâtre sur le président de la République. Vous la voyez venir la pièce interminable de 12 heures… Plus long que les onze heures du Soulier de satin de Claudel ! J’espère qu’un film de cinéma est en préparation. Une telenovela aussi, à la mexicaine, "Los Macrones"… Et pourquoi pas un opéra ? Un opéra sur madame Macron. "Brigitta". On le donnerait à l’opéra Bastille et à l’opéra Garnier en même temps pendant une saison entière. Les enfants apprendraient le livret dans les écoles à la place de leurs poésies. Bon, il est temps que les vacances arrivent parce que moi, je pète les plombs.
Le dicton du jour
A la Saint Martial, le trop de Macron me rend asocial.
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