T'as vu l'info ? Quand la droite fait sa révolution
Le quotidien "Le Figaro" écrit mardi un long article sur la refondation de la droite et du centre. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum.
Mardi matin, dans les journaux, il faut choisir son camp. Soit la droite avec, à la une du Figaro, Après l’échec, les idées de la droite pour se relancer. Soit la droite avec, à la une des Echos, Macron à l’Elysée, six mois au pas de charge. C’est un peu exagéré, non, peut-être pour six mois ? En tous cas – exclusivité franceinfo – je vais faire "la plouf" en direct pour choisir si je vous parle de la droite ou si je vous parle de la droite. Am, Stram, Gram... Allez, la droite alors !
J’en viens donc à ces quatre pages du Figaro sur les idées de la droite pour se relancer. Je ne fais pas partie des initiés et des privilégiés qui ont reçu en avant-première le rapport sur la refondation de la droite et du centre : 40 fédérations, 18 intellectuels, dont des journalistes du Figaro, 450 contributions écrites, 40 912 questionnaires reçus des adhérents. J’ai raté ça mais le résumé qu’en fait Le Figaro montre bien l’ampleur du changement. "Mais c’est une révolte ? – Non, Sire, c’est une révolution !"
L'interview de Bernard Accoyer pour booster
Les thèmes abordés sont totalement nouveaux à droite. Par exemple, "La culture française" ! C’est nouveau ça, j’en avais jamais entendu parler ! Les "racines chrétiennes", je crois que Giscard en parlait déjà en 2004 à propos de la Constitution européenne et aussi – et là je mets des guillemets – "la question de l’Islam". Alors là, c’est vrai qu’à droite, personne, mais alors absolument personne, n’a jamais parlé de la "question de l’Islam". Reste le meilleur, pour booster toutes ces innovations, il y a un concentré de dynamite et de nitroglycérine dans Le Figaro. Une interview de Bernard Droopy Accoyer ! Alors pas de confusion amis lecteurs du Figaro. Ne vous trompez pas de pages. Ne confondez pas l’interview de Bernard Accoyer avec cet autre sujet : Le cornichon français est de retour. En tous cas, là où ils sont forts au Figaro, c’est que tout ça m’a empêché de parler des six mois de "Sa Hauteur" Emmanuel Macron à l’Elysée. Je suis confus. Je suis marri. Je suis désolé. Excuse-moi président :
Le dicton du jour
À la Sainte Carine, j’ai peur que Le Figaro m’endoctrine.
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