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T'as vu l'info ? "Paradise Papers" : bientôt une loi anti-terroriches ?

Radio France en partenariat avec le Consortium international du journalisme d'investigation est en mesure de faire de nouvelles révélations sur l'argent caché dans les paradis fiscaux. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum.

Article rédigé par franceinfo, Guy Birenbaum
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture d'écran de franceinfo en édition spéciale sur le dossier Paradise Papers. (MAXPPP)

Je suis remonté comme un coucou. Enfin, je peux vous dire la vérité. Depuis des mois, ça me brûlait les lèvres ; je ne pouvais rien révéler. Mais ce matin, je fais mon coming-out. Cette chronique quotidienne assez lamentable est une couverture. Je suis membre de la cellule enquête de Radio France. J’étais sur le scoop mondial des "Paradise Papers" depuis plus d’un avec le journal allemand Süddeutsche Zeitung et le consortium international du journalisme d'investigation. J’ai moi aussi un certain nombre de révélations à faire dans cette édition spéciale. Désolé Jean-Michel Aphatie. Ce matin, je mixe les "Paradis Papers" et "balance ton port", puisque je suis en mesure de révéler que vous avez un compte caché dans l’agence du Crédit Agricole Pyrénées-Gascogne; sise rue Sainte Eulalie à Saint-Jean-Pied-de-Port.  Eh oui ! C’est fini la rigolade ! Terminés les paradis fiscaux ! Coincés les fraudeurs et les champions de l’optimisation fiscale… Comment ? On me glisse dans l’oreillette que ça fait longtemps que c’est fini les paradis fiscaux :

Heureusement, après la droite, la gauche est arrivée au pouvoir et François Hollande son ennemi, c’était la finance :

Oui voilà, avec la gauche tout a changé :

En fait les paradis fiscaux, c’est fini depuis 2009, c’est fini depuis 2010 et c’est fini depuis 2013 aussi. Nicolas Sarkozy et François Hollande ? C’est caïman la même chose ! Je ne vois plus qu’une vraie loi anti-terroriches pour que ça bouge enfin ! Que les paradis fiscaux deviennent des paradis perdus.    

Le dicton du jour  

À la sainte Bertille, faisons tout pour que les fraudeurs n’aient plus qu’un plat de lentilles.  

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