T'as vu l'info ? On change d'air
Guy Birenbaum ne supporte plus l'odeur pestilentielle qui flotte en ce moment dans l'air, autour de la campagne présidentielle. Il propose donc qu'on change d'air.
Je trouve l’air particulièrement vicié. C’est irrespirable. Rien à voir avec les particules fines et la circulation alternée. Je ne parle pas de cette pollution-là. Je parle du climat politique. De la sale odeur de notre présidentielle.
Alors, je veux être clair. Si ça sent si mauvais, ce n’est absolument pas de la faute des médias qui révèlent les turpitudes de certains politiques. Ceux qui polluent la campagne, ce sont ceux qui se sont mal comportés. Pas ceux qui dévoilent les bassesses ou les compromissions. "Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt", vous connaissez…
Un peu d'espoir
C’est donc le nez bouché, en apnée que je suis tombé sur le site l’ActuaLitté sur une information qui m’a redonné l’espoir. Depuis 2014, il y a sur un mur de l’Université de Sheffield, en Grande Bretagne, un "poème catalytique", un texte de Simon Armitage, intitulé "In Praise of Air" ("éloge de l'air").
C'est un poème catalytique parce que ce poème a été imprimé sur un support de dix mètres sur vingt, sur un revêtement en dioxyde de titane. Le dioxyde de titane est un photocatalyseur, c’est-à-dire qu’il réagit à la lumière et produit des composés qui purifient l’air. Depuis l’installation du poème catalytique sur ce mur, le dioxyde de Titane aurait filtré deux tonnes d’oxyde d’azote. Grâce à son support, le poème a filtré la pollution.
Le poème vient d’être retiré de son mur après trois ans de filtrage. Je ne sais pas s’il peut encore servir. Mais l’idée est géniale. Il faut d’urgence recouvrir de bâches en dioxyde de titane le siège de tous les partis politiques français, tous. Histoire de filtrer toutes les cochonneries qui y traînent. Et même recouvrir les murs de l’Elysée et de Matignon. Pour changer d’air, et vite.
Le dicton du jour
A la Saint Jean Théophane, purifions l’air avant que la République ne se fane.
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