Que faisiez-vous le 16 septembre 2011 ?

L'autre info remonte le temps...

Oui. Et je suis à peu près sûr que personne ne se souvient vraiment de cette autre info qui n'est pourtant pas bien vieille. J'ai fait le test autour de moi, personne n'a trouvé, mais pour aller plus loin je vais interroger en direct et sans filet, ni préparation, dans ce studio Bruno Leroux à peine remis des salves de Jean-François Achilli.

Cher Bruno Leroux, c'est important, je ne vous le cache pas.... Et personne n'a le droit de souffler ni ici, ni en régie. Bruno Le Roux, vous souvenez-vous précisément de ce que vous faisiez dans la soirée du 15 septembre 2011 ?

Pourriez vous par ailleurs me préciser, c'est très important aussi, ce que vous faisiez, il y a trois ans jour pour jour, le 16 septembre 2011, entre 8h et 9h du matin ? 

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Le 16 septembre 2011 la plupart des médias et des politiques tous bords confondus ne parlaient que d'un fait politique majeur. La veille au soir nous avions été des millions de Français à regarder le premier débat qui opposait tous les candidats à la primaire socialiste...

Des millions de Français devant leur écran

Souvenez-vous, lorsque l'on regardait son écran de télévision, il y avait de gauche à droite Arnaud Montebourg, Jean-Michel Baylet, François Hollande, Martine Aubry, Manuel Valls et Ségolène Royal.

Et donc le 16, il y a trois ans, jour pour jour, nous allions apprendre, peu avant 9 heures du matin, que l’émission spéciale de France 2 « Des paroles et des actes : le débat des primaires », en partenariat avec Le Monde, présentée par David Pujadas, avait réalisé la veille, le jeudi 15 septembre 2011 à partir de 20h35, un remarquable score. Il y avait eu plus de 4.9 millions de téléspectateurs en moyenne et 22.1% de part d'audience.

Des chiffres Médiamat-Médiamétrie. Et l'émission politique du service public avait permis ce soir-là à France 2 d’être leader toutes chaînes confondues et notamment devant Masterchef sur TF1 ! Le débat avait même réalisé un pic d’audience à 20h58 en rassemblant 5.6 millions de téléspectateurs.

Alors il est tout de même très révélateur que personne ne se souvienne plus d'un tel événement. Même pas vous Bruno Leroux...

Comme si trois ans après, nous avions absolument tous collectivement oublié à quel point la diffusion à la télévision de ce premier débat de la primaire socialiste avait été un moment politique important, un événement.

Comme si nous avions tous été anesthésiés, déphasés, déboussolés, largués puis perdus par les deux premières années et demi assez invraisemblables du quinquennat de François Hollande. C'est fou non tout ce que l'on oublie vite,  Bruno Leroux ?