Non, c'était pas mieux avant!

 Ce matin l’autre info est aux États-Unis

Le site l'Actualitté.com raconte une petite histoire qui est de nature à nous réconcilier avec l’époque…

C’est à dire…

Les réacs et les ronchons qui ont leur rond de serviette dans la plupart des médias ont à peu près réussi à imposer partout l’idée que "c’était mieux avant". En gros, le progrès technologique nous a tous rendus idiots ou incultes. Surtout les jeunes d'ailleurs. Notre jeunesse est stupide, abrutie, rendue violente par les jeux vidéos, avilie par la télé-réalité. Nos mômes qui ne lisent plus ne sont plus bons qu’à poser en photo sur des selfies. Pire ils ne se parlent plus pour de vrai, mais dialoguent par onomatopées ou en langage SMS de smartphone à smartphone, quand ils ne s’insultent pas sur les réseaux sociaux… Et je n’oublie pas qu’ils sont addicts au porno, dépravés, drogués, etc... Autant de vices qu’ils ont découverts sur le Web qui a remplacé le diable dans le prêt à penser réac contemporain. Je caricature à peine ce que je lis et ce que j’entends beaucoup trop souvent.  Eh bien la petite histoire arrivée il y a quelques jours dans la librairie Literati Bookstore, située sur Washington Street, dans la ville d’Ann Arbor dans le Michigan montre qu’il y a encore de l’espoir…


Que s’est-il passé ?

Il y a quelques jours deux petites filles entrent dans cette belle librairie avec leurs parents. Et là, après avoir choisi des livres, elles les payent, avec leur propre argent de poche ; surtout d’ailleurs des petites pièces, de la ferraille. La libraire demande alors aux parents s’il arrive souvent à ces fillettes d’acheter des livres en utilisant leur argent. La mère répond par l’affirmative mais, surtout, elle explique que pour sa plus jeune fille, le livre qu’elle vient d’acheter est son tout premier achat avec son propre argent ...  Vous avez bien entendu…Cette fillette achetait quelque chose pour la première fois de sa vie. Et ce qu’elle a décidé de s’offrir  pour le tout premier achat de sa vie, c’est un livre. Un joli moment tout simple partagé par la libraire sur la page Facebook de la librairie où elle juge, et je suis bien d’accord avec elle, qu’il est assez merveilleux de vivre encore dans un monde dans lequel le tout premier achat d’une enfant peut être un livre. Elle ajoute en post scriptum qu’elle a fait aux fillettes une réduction pour premier achat. Cette belle histoire tend à montrer que rien n'est perdu. Vous êtes d'accord monsieur Collard, ou vous pensez, vraiment, vous aussi que c'était mieux avant ?