Mozart, c'est bon pour la santé !

 L’autre info est en Allemagne ce matin…

Plusieurs sites dont Métro Montréal évoquent une étude scientifique allemande qui vante les mérites médicaux de Mozart et Strauss. 

Quels mérites médicaux ?

Strauss et Mozart feraient baisser la tension artérielle et la fréquence cardiaque. Tout part de la publication des résultats d’une étude menée en Allemagne par l’université de la Ruhr à Bochum, et publiés en juin dans la revue Deutsches Ärzteblatt International.  Écouter du Mozart et du Strauss réduirait la concentration de cholestérol et de triglycéride dans le sang et leurs oeuvres abaisseraient la fréquence cardiaque et la pression artérielle. 

Et ils ont mesuré ça comment ?

Ils ont rassemblé 120 participants, des volontaires sains. Pendant vingt-cinq minutes, les volontaires ont écouté de la musique. Ils étaient divisés en trois groupes.  Les premiers ont écouté du Mozart, le deuxième groupe du Strauss et le troisième, rien à voir puisqu’on leur a proposé d’écouter ABBA ! Soixante autres participants se sont, eux, reposés en silence. Avant et après chaque séance, les chercheurs ont mesuré la fréquence cardiaque, la tension et la concentration d'une hormone du stress nommée le cortisol. Le résultat est clair. Les scientifiques ont constaté que la pression artérielle et la fréquence cardiaque avaient significativement baissé lorsque les volontaires s’étaient reposés au son de Strauss et Mozart. En revanche, il n’y au aucun effet notable lorsque les participants écoutaient ABBA. Quant au groupe témoin, la pression artérielle a également baissé, mais d’une manière nettement moins significative. Par ailleurs, les hommes semblent plus sensibles, les effets biologiques étaient plus prononcés chez eux que chez les femmes. Enfin, c’est Mozart qui a l'effet le plus marqué. Alors, pour les mélomanes, le morceau utilisé était sa Symphonie n ° 40 en sol mineur. Donc vous savez ce que vous devez écouter si vous voulez vous détendre. Surtout que comme disait Sacha Guitry : "Le silence après du Mozart, c’est encore du Mozart"…