Le retour à l'école de Laxmi
Ce matin, l’autre info est au Népal
Le 12 juillet, c’est le" Malala Day", du nom de Malala, la désormais célèbre militante du droit des femmes et surtout de l’éducation pour toutes les filles. C’est à cette occasion que le site de l’Unicef raconte l’histoire de Laxmi, jeune Népalaise de 16 ans qui a repris il y a peu le chemin de l’école qu’elle avait dû quitter comme des centaines de milliers de mômes népalais après les séismes qui ont dévasté le pays dont celui du 25 avril d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter.
Fin mai, certaines écoles ont rouvert….
Laxmi Giri et ses sœurs Parbati et Janaki ont enfin pu ressortir leurs manuels scolaires et remettre leurs uniformes. Elles se sont fait des tresses et elles sont descendues de la colline où elles habitent de manière provisoire pour aller vers leur école dans le village de Balephi, école qui rouvrait après une interruption de cinq semaines grâce au soutien de l’UNICEF.
En vérité quand Laxmi et ses sœurs sont arrivées, elles ont vu une foule rassemblée dans les champs de maïs autour de l’école. Laxmi a vu des professeurs creuser des trous, d’autres scier des bambous, et des parents d’élèves du voisinage déblayer le champ de maïs. Elle a compris que tout le monde mettait la main à la pâte pour terminer une école temporaire. Peu après 11 heures, les élèves se sont rassemblés et ont chanté l’hymne national. Après cela, profs et élèves se sont assis tous ensemble et ont évoqué les tremblements de terre. Chacun a raconté comment il a vécu la tragédie. On apprend aussi que les professeurs de l’école Shree Balephi se sont unis et cotisés pour permettre aux enfants de reprendre l’école. L’un des professeurs cité par le site de l’Unicef dit bien l’importance de l’école : "L’école n’est pas uniquement un bâtiment ; c’est un lieu de vie, et il est de notre responsabilité à tous de le garder vivant, quoi qu’il arrive ." Des milliers d’autres petits Népalais attendent encore que leur école rouvre ses portes.
Benoît Hamon, je n’ai pas choisi au hasard cette histoire qui dit le rôle essentiel de l’école… Vous avez eu l’honneur immense d’être nommé ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en avril 2014. Et puis pour des raisons idéologiques, vous avez fait le malin à sa fête de la rose avec Arnaud Montebourg. Du coup vous avez été viré du gouvernement en août 2014, avant même la rentrée scolaire. Est ce que s’occuper des mômes ce n’était pas une responsabilité autrement plus exaltante que vos querelles d’éléphanteaux qui n’intéressent que vous les apparatchiks ?
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