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Si j'étais... Mélania Trump

La presse à scandale, depuis quelques temps, est persuadé que le couple Mélania- Donald Trump va divorcer. Karl Zéro s'est mis dans la peau de la First Lady.

Article rédigé par franceinfo - Karl Zéro
Radio France
Publié
Temps de lecture : 4min
Melania Trump, épouse du président américain Donald Trump, à Washington (Etats-Unis), le 26 février 2017. (MAXPPP)

Si j’étais Mélania Trump, je serais l’accorte et sculpturale première dame des États-Unis, mais heureusement…plus pour longtemps. La presse à scandale, relayée par des médias plus présentables se sont fait l’écho de cette triste réalité : je serais "très malheureuse". Foutaises ! La réalité c’est que je ne supporte plus Donald. Sa gueule inverse, ses petits yeux de porcin, sa grotesque mise-en-pli jaune et je ne vous parle pas du reste. Je ne peux plus le voir ! Pou-ah ! Ce type me dégoûte, je me demande pourquoi je l’ai épousé. Pour devenir américaine, riche et puissante ? Fallait-il que je sois jeune et écervelée ! J’aurais mieux fait de rester Slovène, pauvre et inconnue. Je serais aujourd’hui une robuste fermière avec un fichu, à Novo Mesto,  je ferais pousser des choux, j’aurais quelques poules, je serais pleinement heureuse !

Bien entendu, si j’étais Mélania Trump nous ferions chambre à part. Nous ferions même ville à part, puisque j’ai prudemment choisi de rester vivre à New York dans la Trump Tower, avec mon fils Barron, plutôt qu'à la Maison-Blanche, avec ce fou libidineux. Que ma sécurité coûte 136 000 dollars par jour à la collectivité m’importe peu, je suis même prête à régler l’addition moi-même, plutôt que de devoir côtoyer à nouveau ce cinglé urophile. 

Cette bêtasse d'Ivanka !

Si j’étais Mélania Trump, loin des yeux loin du coeur, je me serais fait rapido chauffer ma place par ma rival Ivanka, cette petite saleté, la fille que Donald a eu de son premier mariage avec cette traînée d’Ivana, blondasse à gros nez insupportable, antiquité tchèque qui m’a toujours détestée. Ivanka obtient tout de son père et elle le sait. Et que j’exige de papa un bureau à la Maison-Blanche ! Et que je supplie papa de participer à la table ronde avec la chancelière Merkel !
Et qu’en prime, c’est le bouquet, papa m’autorise l’ accès à toutes les informations classées top secret,  confidentielles ! Je vous parie que cette pétasse – même pas assez gaulée pour faire de la sous télé-réalité – a déjà les codes nucléaires dans son sac Gucci.  Ou tiens, bêtasse comme elle est, dans son portable. Elle s’assoie dessus et boum, troisième guerre mondiale !

"J'ai renoncé à ma carrière professionnelle !"

Quand je pense que j’ai mis ma carrière de mannequin entre parenthèses pour ce Trump. Ma beauté froide, ma poitrine naturellement surdimentionnée, mon minois qu’aucun botox n’est jamais venu effleurer, tous ces attributs qui firent de moi la star des top-models, enchantèrent les podiums du monde entier des années durant. Quel gâchis ! Dire qu’il a suffit que Donald me fasse miroiter l’obtention d’une carte verte pour que je quitte Viktor, mon petit papa chéri, qui – ironie du sort – lui ressemble tant : même âge, même cheveux couleur citron, même bagout dans les affaires, même frénésie adultérine. C’est sans doute pour cela que j’ai cédé à Donald, ça devait rassurer la petite fille que j’étais, j’épousais un peu papa. Mon père, tout nervi Titiste qu’il fut, ayant amassé une fortune louche dans l’import-export de  "Yugo Zastava", nos Ladas à nous et ne dessaoulant que rarement, ne m’a jamais fait endurer le millième de ce que Trump m’a fait subir. Poutine sait de quoi je parle. Il a les dossiers.

Si j’étais Mélania Trump, peu m’importerait qu’on raconte que je n’ai jamais obtenu le moindre diplôme d’architecture à l’université de Ljubljana, ou que j’ai commencé comme escort-girl en Italie, avant de poser nue dans Max et GQ. Je n’ai pas à rougir de ce que je suis, ma seule erreur fut de croiser la route de ce malade. Je vais demander le divorce et croyez-moi, ça va lui coûter très, très chaud !

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