Antoinea une petite fille de trois ans. Il nous raconte qu'à un an et demi, elle a subiune anesthésie générale, suivie de deux autres. Depuis, elle ne veut plusquitter ses parents, même pour aller chez ses grands-parents avec sa sœur de 6ans. Elle dit : " J'ai peur que tu m'abandonnes ". Des amisd'Antoine lui ont conseillé de consulter un psy avec sa fille. Un enfant de cet âge peut-il avoir conscience de l'abandon ? Et formuler cet état avec ce mot d'adulte ? Alors, Claude Halmos, que penser de tout cela ?Les dernières parutions (sélection de Bruno Denaes):Histoire de Petits-Grands à l'usage des adultes qui se posent des questions, Jean Epstein (Ed. Dunod). Un petit livre passionnant d'anectodes et d'expériences, racontées avec humour sur ces attitudes et ces comportements d'enfants et d'adultes. Des réactions parfois irrationnelles, parfois étonnantes, mais qui permettent de réfléchir sur nous-mêmes...Dire non sans culpabiliser , Patti Breitman et Connie Hatch (Les éditions de l'Homme). Les auteures veulent "faire du non le terme le plus positif de notre vocabulaire". Et ce n'est pas toujours simple dans notre société de performance et de productivité.