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Jean Hatzfeld : "C'est au retour du Rwanda que je suis secoué"

Il a d'abord connu le Rwanda comme reporter, quelques semaines après le génocide. Et c'est à son retour en France qu'il prend conscience de son "erreur" : avoir "oublié le personnage du rescapé". C'est par la littérature qu'il lui donnera la parole, avec ses Récits des Marais rwandais. Une trilogie poursuivie depuis quelques semaines avec Englebert des collines, un quatrième livre consacré au génocide de 1994.
Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Avec ce quatrième volet des récits de Jean Hatzfeld sur le génocide des Tutsis , nous faisons la rencontre d'un personnage, croisé par l'écrivain sur la grande rue de Nyamata, une ville du Sud du Rwanda.

Englebert a mis du temps à se confier, mais à la différence des récits de rescapés ou de bourreaux proposés depuis une quinzaine d'années par Jean Hatzfeld, son histoire nous permet de comprendre les racines du génocide, cette multiplication d'humiliations, de violences, d'interdits, imposés aux population Tutsis .

Fasciné par un pays qu'il a découvert comme journaliste, Jean Hatzfeld est devenu comme écrivain l'un des plus précieux relais de la parole des acteurs du génocide. Vingt ans après le drame, et quelques semaines après le premier procès d'un génocidaire rwandais en France, il nous livre son regard sur ce pays, et sur les fantômes qui hantent encore ses habitants.

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