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Trop de pesticides sur les pommiers

Greenpeace vient de publier une étude sur les pesticides dans les vergers de pommes. Il reste trop de résidus dans les sols et l'eau. Les producteurs sont montrés du doigt, mais les consommateurs ne seraient-ils pas en partie responsables ?
Article rédigé par Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Chantecler, Melrose et Calville, pomme patte de loup, variétés anciennes de pommes  © Laurent Mariotte)

L’étude de Greenpeace, qui a été publiée cette semaine porte sur 85 échantillons de sol et d’eau, qui ont été prélevés dans des vergers de pommes de 12 pays européens. 53 contenaient des pesticides. Les prélèvements ont été effectués dans des vergers de fournisseurs des principales enseignes de la grande distribution, et dans les grandes régions productrice de pommes : Limousin, Provence Alpes Côte d’Azur et Midi Pyrénées.

Et en particulier, ils ont des impacts sur les insectes polinisateurs, qui sont pourtant de précieux auxiliaires pour les agriculteurs.

Le collectif, qui regroupe des producteurs de toute la France, accuse Greenpeace de vouloir faire peur au consommateur. Ces producteurs ne nient pas avoir recours aux traitements, lorsque cela est nécessaire. Et pour obtenir des fruits qui attireront l’œil sur les étals.

Lorsque tous les consommateurs accepteront des fruits et des légumes tachetés et irréguliers, il y aura forcément moins de pesticides dans les vergers et dans les champs.

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