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Réparer soi-même son électroménager

Les marques d’électroménager misent désormais sur la durabilité de leurs appareils. Elles prônent la réparation, et mieux encore, l’auto-réparation, mais dans des ateliers spécialisés. Deux ateliers expérimentaux viennent d'ouvrir leurs portes aux consommateurs français. Réparer au lieu de jeter et de racheter, c'est économique et c'est bon pour la planète !
Article rédigé par Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Electroménager © Dmitry Golobokov / Fotolia)

Réparer soi-même, sa machine à laver, son four ou son robot ménager, en atelier, avec du matériel spécialisé, sous le contrôle d’un réparateur professionnel est une pratique qui va peut-être se généraliser. 

Le GIFAM, le groupement des fabricants d’équipements et d’appareils ménagers tente l’expérience, à Marsac sur l’Isle, près de Périgueux et à Limoges, avec des réparateurs qui accueillent les consommateurs dans une partie de leur atelier aménagé à cet effet. Les consommateurs ont par ailleurs accès à une plateforme de pièces détachées qui compte plus de 2 millions de références.

Le prix de cette prestation tourne autour de 20 à 30 euros de l’heure.

Jusqu’à présent, face au coût d’une réparation, le consommateur se tourne souvent à contre- cœur vers le neuf. Mais un lave-vaisselle ou un four de quelques années, trop cher à réparer, ternit l’image des marques. Elles ont tout intérêt à ce que réparer redevienne un réflexe.

On sent bien que l’ère du jetable est derrière nous, et qu’une tendance de fond s’installe :  la durabilité.

 

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