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Ecole : peut-on réformer par la base ?

Peut-on réformer l'école par les pratiques pédagogiques ? C'est ce que fait depuis 15 ans la main à la pâte, cette approche des sciences par l'expérience à l'école primaire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'astrophysicien Pierre Léna est un de ses initiateurs. Il publie aux éditions Le Pommier : Enseigner, c'est espérer – plaidoyer pour une école de demain.

La présentation du livre et de l'auteur par l'éditeur :

"Nos écoles primaires, nos
collèges n'ont guère changé depuis plus d'un demi-siècle, tandis que le
monde et sa jeunesse changeaient vertigineusement, tout particulièrement
lors des deux dernières décennies. Cette quasi-révolution s'est
largement accomplie sous l'effet de la science et de la technique. Mais
l'école n'a pas suivi et le monde enseignant désespère souvent.
Depuis 1996, le projet La main à la pâte a visé à transformer
l'enseignement scientifique en primaire et collège. De cette aventure
réussie, qu'il a vécue personnellement et qu'il raconte avec tendresse,
Pierre Léna tire quelques leçons fortes, concernant l'appétit des élèves
pour la science et leur curiosité comme l'engagement possible des
professeurs. Rien ne vaut l'expérience de se rendre dans une classe,
pour y voir et écouter des enfants, guidés par leur maître, faire de la
science ! Pierre Léna est animé de la conviction qu'un jeune armé de
davantage de capacités d'expression, de plus de confiance en soi, de
plus d'esprit critique, aura un chemin moins difficile qui s'ouvrira
devant lui. Ainsi, au fil de courts chapitres reflétant observations,
expériences ou questions, il évoque la place de la science au sein de la
culture, le parallèle entre bien des pays et la France, et tente à
partir de ces constats de dessiner quelques traits possibles de cette
école à venir.
La prise de conscience des profondes évolutions, nécessaires pour passer
de l'école d'hier à celle de demain, est désormais très présente en
France, mais la construction d'un consensus autour de celles-ci, bien
qu'indispensable, demeure difficile. La main à la pâte a montré que rien
ne peut se faire sans les professeurs, ou contre eux, mais les
accompagner avec constance, comme l'a fait l'Académie des sciences, a pu
changer la donne. Bien des pistes pour l'avenir peuvent s'en déduire.

Pierre Léna,
astrophysicien, membre de l'Académie des sciences, a été l'un des
cofondateurs de La main à la pâte . Il y est toujours fortement
impliqué, après avoir été, de 2005 à 2011, Délégué à l'éducation et à la
formation de l'Académie des sciences.

Il a écrit ou dirigé de très nombreux ouvrages scientifiques et de
vulgarisation et, notamment, 29 notions-clés pour savourer et faire
savourer les sciences
, Le Pommier, 2010."

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