Socotra, l'île heureuse s'ouvre au monde.
Des
dunes de sable et des falaises de granit noir battues par un vent violent, ce bout de terre au premier abord
inhospitalier, révèle un trésor de biodiversité. Parmi ses végétaux rare s, un arbre millénaire: le dragonnier dont la sève rouge est utilisée en teinture, en cosmétique ou même comme
remède.
A
l'origine, ce sont des bédouins d'Arabie du sud, attirés par la variété
des
arbres résineux , qui se seraient installés sur cet archipel perdu dans
l'océan
indien, comme le raconte Catherine Monnet dans le magazine "Géo".
Pour les quarante cinq mille habitants de l'île, la pêche au filet reste la principale ressource,
mais la concurrence que leur livrent au large, les gros chalutiers chinois et
indiens, est de plus en plus rude. Et le
temps où ils vivaient simplement de la pêche, de leurs troupeaux de
chèvres et
de la cueillette de dates est révolu.
Aujourd'hui la question se pose de rester rattacher au Yémen ou d'acquérir son autonomie: les jeunes montrent un réel désir de s'ouvrir au monde. Ils le disent via internet, inspirés par le vent
de la révolte, " le printemps arabe " qui a soufflé sur le Yémen
mais pas sur leur île: à Socotra, l'habitude est plutôt de s'affronter par joutes verbales que par la violence.
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