Planète Géo : les peuples du détroit d'Ormuz
Le détroit d'Ormuz, sans doute le couloir maritime le plus surveillé au monde, là où se croisent pétroliers, navires iraniens et de l'US Navy.
Un couloir stratégique
Le détroit d'Ormuz, sans doute le couloir maritime le plus surveillé au monde.
Au-delà de son importance stratégique, comment vivent les habitants de ses deux rives ? Entre Iran et Oman, des liens se sont tissés. Ici passe près de 30% du pétrole consommé dans le monde, soit 18,5 millions de barils de brut transportés, par jour, sur une quinzaine de supertankers. La Chine et l'Inde dépendent complètement de cette voie de navigation, pour leur ravitaillement.
Le détroit d’Ormuz est vital pour les pays exportateurs du Golfe et reste au centre d’enjeux diplomatiques. Un passage stratégique partagé à la sortie, par plusieurs Etats : l’Iran, Oman et les Emirats arabes unis.
Comment vit-on sur ses rives ?
Le détroit d'Ormuz, c’est aussi une zone débordante de vie, tournée vers la pêche, le comerce et désormais le tourisme : le magazine Géo nous fait voyager sur les deux rives : le périple de Jean-Christophe Servant commence dans le port iranien de Bandar Abbas, la capitale économique du golfe persique.
Dans cette ville de 500.000 habitants, "une forte minorité sunnite (40% de la population) vit avec la forte majorité chiite: avec cette cohabitation, on découvre un autre Iran, une population qui a des racines africaines... une toute autre atmosphère que viennent respirer les Iraniens de Téhéran, pendant leurs vacances".
Face à l'Iran, les rives d'Oman
De l’autre côté du détroit, les rives d'Oman ne sont qu’à 60 kilomètres. Un pays qui attire de plus en plus de touristes, notamment le Musandam, enclavé au milieu des Emirats Arabes Unis et qui vit en marge du Sultanat.
La route des contrebandiers passe aussi par le Musandam, de là partent toutes sortes de marchandises vers l’Iran.
A découvrir aussi des photos de paysages sublimes également de paysages sublimes publiées dans le magazine Géo, l’île iranienne de Qeshm avec ses orgues de grès et ses chantiers de boutres traditionnels et Kumzar, village de pêcheurs où les habitants parlent une langue qui mêle farsi, arabe, portugais et anglais… Une langue menacée de disparaître.
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