Une nouvelle vision sur l'avenirOn s'est habitué à notre planète vue du ciel, depuis les années 1990 et 2000, grâce aux photos aériennes prises depuis un avion ou un hélicoptère. Mais depuis, les satellites ont pris le relais, et voici que s'offre à nous, la terre vue à plus de 600 kilomètres d’altitude… Tel l’astronaute qui regarde derrière le hublot de sa capsule spatiale. Le magazine Géo publie une collection fascinante dans son numéro du mois de mai. Les centaines de milliers d'hectares d'oliviers en Andalousie. (Géo Benjamin Grant) Le photographe new-yorkais, Benjamin Grant travaille sur les photos satellitaires prises par Digital Globe, une société spécialisée dans l'imagerie spatiale, "le jeune artiste transforme ses clichés en véritables tableaux : ça rappelle le travail d'un peintre pointilliste, précise Jean-Christophe Servant , chef de service au magazine Géo.Le déclic est venu, en découvrant l'image de ces cercles parfaits réalisés par l’arrosage automatique des champs, dans le Kansas. Au Kansas, des cercles parfaits créés par l'arrosage automatique. (Géo Benjamin Grant) Des images qui montrent l’impact des activités humaines sur la Terre, comme par exemple, la trace indélébile laissée par la mine de fer à ciel ouvert, Mount Whaleback, en Australie. En Australie, la mine de fer de Mount Whaleback. (Géo Benjamin Grant) Autre photo prise au-dessus des Etats-Unis et de la ville de Boca Raton, près de Miami révèle- façon patchwork-la propension des ensembles résidentiels fermés. Boca Raton, au nord de Miami, 80 000 habitants. (Géo Benjamin Grant) Villes, routes, mines, champs cultivés, les images satellitaires sensationnelles que choisit Benjamin Grant nous donnent à réfléchir.