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Planète Géo. Islande, les stigmates d'un volcan

 L'Islande a connu depuis le début du XXe siècle, des dizaines d'éruptions dont celle du volcan Eldfeld, en 1973, sur les îles Vestmann.

Article rédigé par franceinfo, Sandrine Marcy
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

  L'Islande a connu depuis le début du XXe siècle, des dizaines d'éruptions dont celle du volcan Eldfeld, en 1973, sur les îles Vestmann. Un épisode douloureux encore aujourd'hui, pour les habitants.

Heimaey, la nuit de l'apocalypse

"Champ de scories et murailles de lave, les stigmates sont partout, rappelant la catastrophe de cette nuit du 23 janvier 1973", raconte Sébastien Desurmont dans le magazine Géo

Direction les îles Vestmann situées au sud de l’Islande, dans l’atlantique Nord. Une seule d'entre elles, la plus grande, est habitée : Heimaey, 5303 âmes.

Cette nuit-là, les habitants sont réveillés par une énorme explosion, obligés de fuir.  Des pêcheurs tentent d’arrêter la lave pour sauver le port : ils y réussiront grâce à leur ténacité et aux lances à incendie envoyées par les pompiers de New York.      La terre donnant naissance à un volcan : l’Eldfell, cône noir de 221 mètres de haut.

 

Reconstruire sur les ruines

Le cataclysme va durer cinq mois, sans faire de victime, mais des troupeaux de vaches entiers furent abattus et des dizaines de maisons englouties par la lave.       "Personne ne s’était préparé à un tel cataclysme".                                             
Seul signe en 1963 : une explosion sous-marine à quelques kilomètres de là, donnant naissance à des îlots confettis dont Surtsey classé par l’UNESCO.

Sur Heimaey, on peut encore voir le monde d’hier figé, un musée est là pour le rappeler. "Il a fallu tout reconstruire : 800.000 tonnes de scories dégagées". 

Vivre sur un volcan

45 ans après l’éruption, la terre est encore chaude, l’eau à 40° où l’on va se baigner hiver comme été.

 Les paysages témoignent de la violence de l'éruption : plaines calcinées, parterres de magma pétrifié, collines charbonneuses sur toute la côte Est... Restent des panneaux en plein champ indiquant l’emplacement des anciennes rues. 

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