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Planète Géo : échappée-belle dans l'univers blanc de l'Islande

Prendre un grand bol d'air, loin de la pollution des grandes villes, partir sur les traces d'un photographe tombé amoureux des grands espaces islandais : Christophe Jacrot publie "Snjòr" (Neige) et expose à Paris, à la galerie de l'Europe, rue de Seine.

Article rédigé par franceinfo, Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

Le photographe des intempéries

Christophe Jacrot sublime le monde en privilégiant le mauvais temps. Pendant huit ans, il a parcouru les grandes villes, sous la pluie ou la neige, Paris, New York, Hong Kong, Tokyo, Boston, Bucarest, Lisbonne, Le Havre, Chicago, Istanbul.

L'Islande comme une évidence

Il a voulu s'échapper des mégapoles, le besoin s'est fait sentir d'évoluer dans de grands espaces et l'Islande s'est imposée à lui qui aime le blizzard, le froid, la neige. 

Une touriste sur une plage de sable noir et sous les flocons. (Géo  Christophe Jacrot)

le photographe a sillonné le pays, choisissant ses déplacements en fonction de la météo la plus exécrable possible. Des déplacements parfois aventureux sur des routes remplies de neige.

La force du blanc

Ses photos publiées dans le magazine Géo mais aussi dans un livre de toute beauté, "Snjòr" (Neige), publié chez H'ARTPON EDITIONS nous plonge dans un univers ouaté.

Une ravine descendant vers les flots de l'Atlantique Nord. (Géo  Christophe Jacrot)

Le blanc à l’état pur n’existe pas, la couleur affleure, à peine visible dans les nuances de gris, de jaune, de bleu, il faut savoir saisir la lumière au bon moment !

Un océan de blanc apparemment… mais si "habité" : ce peut être un bâtiment agricole isolé, une cabine téléphonique.

Contraste des constructions hautes en couleur. (Géo Christophe Jacrot)

L’essentiel se joue à la prise de vue, pour un rendu à la fois esthétique, graphique.

Pourquoi cette attirance pour les intempéries ? "Peut-être mes origines sibériennes", aime préciser Christophe Jacrot, en souriant. 

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