Cet article date de plus d'onze ans.

Les plantes qui guérissent, victimes de biopiraterie

La nature abrite des plantes précieuses, capables de guérir, mais il a fallu organiser la lutte contre la biopiraterie pour mettre fin au pillage et protéger ces végétaux. Le protocole de Nagoya signé au Japon en 2010 a pour objectif de combattre le détournement des ressources de la biodiversité.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

 

Il faut savoir que la plupart des plantes utilisées pour la composition des médicaments se trouvent dans les pays du Sud .

Ces végétaux aux propriétés thérapeutiques sont connus des populations locales mais ils sont pratiquement tous brevetés par de grandes compagnies pharmaceutiques ou agroalimentaires implantées dans les pays du Nord. 

Depuis la conférence historique de Rio en 1992, sur l'environnement,
l'ONU a adopté le protocole de Nagoya en 2010, au Japon, obligeant les
multinationales à un partage plus
équitable des profits avec les peuples vivant autour de ces
végétaux. 50 états devraient le ratifier dont l'Union européenne.

Dans le magazine "Géo" , Jean-Christophe Servant avec Sylvie Buy expliquent comment s'organise la lutte contre le pillage. L'Afrique, à l'exception de l'Afrique du sud, n'a pas de juridictions spécifiques pour se protéger alors que d'autres pays en Amérique latine ont pris les devants.

 

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.