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Les Antilles, une certaine fierté créole retrouvée

Presque six ans après la grande mobilisation contre la vie chère, difficile de dire si la situation s’est améliorée au Antilles : le taux de chômage atteint les 26% et la vie coûte cher. Mais avec le mouvement populaire de 2009, les Antillais se découvrent une nouvelle fierté créole.
Article rédigé par Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

La Caraïbe et ses sublimes paysages

Plages de sable blond,  flots bleu-lagon,  fonds coralliens où vivent tortues, murènes et carangues, sans oublier les ingrédients du jardin créole, bananiers, manguiers, cocotiers.

  (A Capesterre, la reine des plages a préservé sa tranquillité, une des plus belles étendues de sable de Marie-Galante © Géo)

Le magazine Géo déroule les plus beaux sites de Guadeloupe et de Martinique. Sébastien Desurmont a exploré les îles et au-delà des paysages, il nous parle des Antillais : après la grande mobilisation contre la vie chère, les initiatives se sont multipliées.

Un "mode de vie" plus proche de son identité

En Guadeloupe, il rencontre Henri Joseph, 59 ans : celui-ci s'est battu pour la légalisation de l’utilisation de plantes médicinales locales, plantes qui étaient exclues de la pharmacopée française.

Autre combat, "faire manger de préférence les produits locaux longtemps boudés, plutôt que ceux importés…les mangues plutôt que le raisin". Bref, revenir à un "mode de vie" plus proche de son identité, comme à un antidote de la vie chère.

Les marchés bio, amap, se multiplient, on redécouvre les "lolos" ces épiceries sans âge, les potagers sont à la mode, et le troc revient en force, avec échange d’aliments ou de services. De plus en plus de créateurs sortent de l’ombre.

"Les talents s’exportent bien et manient la langue française avec verve !  "

Le plus connu étant Aimé Césaire, mais aussi le plasticien Christian Bertin ou encore Thierry Alet pour sa calligraphie.

Autre symbole du réveil culturel : fin 2015, la Guadeloupe aura son mémorial

n mémorial dédié à l’esclavage, à Pointe-à-Pitre. Les Guadeloupéens réclamaient ce mémorial depuis 30 ans. Ce sera le premier musée international dédié à la traite négrière dans les Caraïbes.

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