Pendant plus d'un mois, Laurent Ballesta a travaillé sur, et surtout sous, la banquise de l'Antarctique. Des plongées particulièrement délicates et qui, selon lui, "regroupent toutes les difficultés" que l'on peut rencontrer dans cette discipline. "On est sous un toit sous la banquise, et puis il y a ce froid extrême de l'eau, qui est à -1,8°, le point de congélation de l'eau de mer". Il explique également que la combinaison nécessaire pour résister à ce froid rend très difficile le moindre mouvement.Une mission très délicateUne expérience extrême qui a laissé des traces. Laurent Ballesta nous confie qu'il lui a fallu près de sept mois pour simplement retrouver des sensations dans ses orteils, qui avaient énormément souffert des plongées répétées dans cet environnement très hostile et qui ne pardonnait pas la moindre approximation. Symbole de la dureté de cette mission, Laurent Ballesta utilise le terme "d'enfantement" pour parler du travail réalisé pendant cette période.