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Rock in Nantes

Celui qui s'est lancé dans l'aventure s'appelle Laurent Charliot. Et il nous prévient : "J'ai dû choisir, et ça fait du mal. Depuis les années 60, Nantes a vu des dizaines de groupes tenter leur chance... il a bien fallu faire un tri !"
Article rédigé par Pascal Delannoy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

 

Et bien le
résultat est très convaincant. A chaque fois on nous présente la pochette et
puis sur la page opposée on nous raconte l'histoire. Une plongée dans un monde
assez fascinant.

Prenez par
exemple "Ultra Milkmaids ". Impossible de connaître les noms des
musiciens. Ils avaient choisi –c'était en 91- de travailler sous des pseudos,
en l'occurrence une seule lettre. Cela donnait Y à la guitare, O à la batterie
et R à la basse.

15 albums
plus tard on les retrouve en 2004 avec "Pop Pressing ". La photo est
un montage... du gris, du blanc, un magasin fermé, très mystérieux.

En 1983 le
groupe "Souris Stress " autoproduit son premier 45 tours –et oui ça
existait encore à l'époque-. On parle alors de rock mélodique proche de Police
ou U2 . Mais quelques mois plus tard changement de nom "Les
Navigateurs
" tentent leur chance avec "Etre Ailleurs " et
finalement ils se retrouvent effectivement dans la bordure un peu oubliés.

La pochette
fait penser à un pêle-mêle familial après un retour de vacances.

A découvrir
également Dolly , Téquila et tant d'autres...

Mais Nantes
ce sont aussi quelques gloires... Jeanne Cherhal , Pony Pony Run Run ou
Katerine .

Et puis
Dominique A qui débarque à Nantes en 1984 où il fonde le groupe John Merrick ,
le nom d'Elephant Man dans le film de David Lynch . En 90 il sort son premier
disque, 1000 exemplaires avec des pochettes qui proviennent de chutes de papier
peint. Aujourd'hui c'est un collector.
Dominique A toujours aussi vibrant en 2012.

"Le
rock nantais en 100 vinyls et CD
" a été publié à compte d'auteur par
Laurent Charliot (l.charliot@imprimedia.com).

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