Polka pour toujours...
Dix ans après, évidemment ici à Manhattan plus que partout ailleurs dans le monde il y a toujours ces images et, en écho, sur des répondeurs, des appels en forme d'adieu.
Le jet qui, dans une seconde, va percuter la tour Sud : voilà la couverture de Polka et donc, un moment d'histoire qu'il sera sans doute impossible d'oublier. Robert Clark raconte : "Je me sentais paralysé mais je ne pouvais pas m'arrêter de shooter..."
Pour présenter ces scènes de douleur, Alain Genestar a trouvé les mots justes. Il nous parle du bleu et du noir qui se mélangent ce jour là, le bleu du ciel et le noir des fumées, et il ajoute, avec regret : "du 11 septembre qui aurait dû marquer les consciences en éveillant un désir d'humanité, il ne reste que cela..."*
Après ce choc des couleurs, il y a eu la nuit. C'est ce qu'on ressent complètement devant une autre photo, une bouche de métro plongée dans un nuage de poussière, ou devant cette carcasse d'acier, et les décombres, un linceul pour 2753 victimes.
Et nous voilà dix ans plus tard, il y a quelques semaines du coté de Ground Zero. La foule est là, pas anonyme car chaque regard nous parle.
C’est vrai qu’ici à New York depuis quelques jours en particulier tous ces gens qui se croisent, sans oublier les touristes, repensent forcément à la façon dont, de loin ou de très près, ils ont vécu l’événement.
Encore une photo, celle du commandant Massoud. Assassiné en Afghanistan le 9 septembre 2001, l’événement qui a donné le signal aux attaques, 48 heures plus tard, contre les deux tours.
Polka Magazine le magazine du photojournalisme. Un numéro que vous aurez forcément envie de garder.
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