Marseille plus fort, plus vrai !

La baignade n'est pas forcément au programme , il s'agit plutôt de passer du bon temps et de profiter du spectacle. Et pas
forcément pour oublier la ville toujours si présente.

Le
photographe Olivier Amsellem nous invite, nous aussi, à rejoindre ceux qui
pendant quelques heures, un peu plus, un peu moins, se retrouvent sur cette
frontière entre la cité et la mer.
L'important,
on le comprend tout de suite, c'est de marquer son territoire. Trois copains se
retrouvent autour d'une table. A l'heure de la sieste, allongé sur un mur, un
adepte du repos mérité préfère visiblement plonger dans ses rêves plutôt que dans la
grande bleue, sans doute, un peu plus tard rejoindra -t-il le camion pizza prêt
à régaler tout le monde. Le bleu
bien sûr mais aussi le vert et le gris : voilà les trois couleurs qui dominent
ce Portrait de ville .

En plus il
y a ce qu'on ne voit pas mais qu'on perçoit parfaitement : la chaleur . Le
tout est tout de même très mystérieux. Et tant mieux. Nous ne sommes pas
forcément en plein été, nous ne sommes sûrement pas un samedi ou un dimanche. Pas de
foule, tout est étrangement calme. Celles et
ceux que nous découvrons nous donnent plutôt l'impression d'être là pour jouir
de moments rares. Pas de doute, ils connaissent à l'évidence "les bons
coins ", là où ils sont sûr d'échapper au quotidien.  

La première
et la dernière photo du livre nous racontent un autre Marseille.   D'abord un homme seul qui, tout en haut d'un
bâtiment peut jouir, on l'imagine, d'une vue extraordinaire sur la
Méditerranée . Enfin une ado qui nous tourne le dos. Devant elle une barre d'immeubles.
Et là, la mer semble bien loin.

Ce Portraits
de villes édité par Be-pôles,  vous
pouvez le gagner en répondant à cette question :

"En
quelle année la scène nationale de Marseille "Le Merlan " a-t-elle été
créée ?" :

Est-ce en
1901, 1969 ou 1976 ?

Pour jouer,
rendez-vous sur franceinfo.fr à la rubrique "Evénements "

Bon voyage.