Gibraltar : le Nord, le Sud
Frédéric
Lancelot signe les textes et les photos. Le breton installé
aujourd'hui à Toulouse nous fait partager des moments forts.
Un départ dans la nuit, à 2 h 30 du matin,
l'aventure est au rendez-vous, il y a aussi les risques.
On traverse
la Méditerranée. Nous voilà en Tunisie. Nous sommes prévenus : le
printemps tarde à fleurir . Qu'il est difficile peut on lire, d'accoucher
d'un monde nouveau. C'est tout l'espoir de ces enfants qui discutent entre eux
sur une route du Sud vers Tozeur, tout près la très belle palmeraie de Kébili.
La terre,
la mer... au fil des pages on comprend bien que partout c'est l'enjeu. Vivre au pays , ne pas céder à la tentation de rejoindre les grandes
villes où depuis si longtemps tout se ressemble.
En Corse,
deux villages de Balagne, Lama et Pigna, font tout pour accueillir de nouveaux
agriculteurs. Le mélange de photos et de dessins apporte de belles sensations.
La terre
toujours, cette fois-ci en Espagne, en Andalousie, où depuis deux ans des
journaliers souvent chômeurs, ont décidé d'occuper une propriété qui appartient
au gouvernement et qui avait été mise en vente. Sur le mur de l'un des
bâtiments, comme un slogan. Des lettres géantes : Terra y libertá .
Il y a
aussi Venise, mais loin des images de cartes postales. Sur les quais de Burano
vous pourrez croiser Massimo qui répare ses filets. Lui et ses copains font des
allers retours avec la lagune pour ramener tous les jours à la trattoria
de leur ami Ruggero, les cigales de mer, des dorades et tout ce qu'il faut pour
préparer le riso in brodo de Go' .
De quoi
avoir envie de chanter le Sud... Gibraltar, numéro 3.
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