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Pour Bruno Cercley, président de Rossignol, il est moins cher de fabriquer en France

Rossignol est aujourd'hui le leader mondial de matériel de ski avec plus de 900.000 paires vendues chaque année. À l'occasion des JO de Sotchi, entretien avec le PDG de la marque, Bruno Cercley, qui a relocalisé une partie de sa production... en France !
Article rédigé par Isabelle Chaillou
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Rossignol, leader mondial dans la vente de matériel de ski (plus de 900.000 paires vendues
chaque année)
est une marque qui sera très présente aux JO de Sotchi... bien que les
règles olympiques soient très strictes (puisqu'à la différence des Championnats du
monde, les athlètes n'ont pas le droit d'exhiber leur matériel).

Rossignol compte pourtant sur ces Jeux pour se développer en Russie. Ce pays, rappelle Bruno
Cercley, le patron de Rossignol, est "le premier marché mondial pour le ski
nordique mais l'enjeu pour nous qui sommes installés depuis toujours dans ce
pays, c'est le développement du ski alpin
."  

En Europe, où Rossignol réalise
60 % de son chiffre d'affaire, l'activité du fabriquant de skis est relativement
déconnectée de la conjoncture : "nous sommes plus dépendants de
l'enneigement que de l'économie.
"

Évoquant la relocalisation
d'une partie de son activité, Bruno Cercley explique que 80 % du coût d'un ski étant des matières européennes, "il est désormais plus
avantageux de fabriquer en France au cœur du massif alpin qu'en Asie
."

Enfin, commentant le pacte de
responsabilité, Bruno Cercley n'envisage pas pour l'heure de procéder à des
embauches mais ajoute-t-il, "on peut parier que si on met les entreprises
en position d'être plus compétitives, automatiquement, l'emploi viendra
... "

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