Bruno Witvoet, président d'Unilever France
Le site doit fermer car il n'est plus "rentable "
assure Bruno Witvoet. "L'enjeu est pourtant de
créer des emplois pérennes localement" , affirme le président d'Unilever
France. S'il y a un projet industriel viable, "nous sommes prets à donner les
machines " ajoute-t-il, tout en rejetant le projet des salariés de l'usine qui
envisagent une coopérative, pour relancer la production de thés et de tisanes.
Une fois de plus Unilever
France refuse de leur céder la marque Eléphant et de racheter une patrie de
leur production, comme le demandent ces salariés. "Le site n'est plus
rentable, il y a des surcapacités de production en Europe".
Mais Bruno Witvoet insiste :
"Il n'y a aucune fatalité contre la France. " Pour preuve selon lui,
l'investissement par Unilever de 23 millions d'euros sur le site de Compiègne
cette année, pour y rapatrier toute la production de dentifrice européenne, y
compris celle d'Europe de l'Est. "Quand le marché est là, et que le site est
compétitif ", insiste-t-il, "il y a possibilité de créer de l'emploi industriel en
France".
Le géant anglo-néerlandais
de l'agroalimentaire et des produits d'entretien compte 2800 salariés et 6
sites de prodcution en France. Il y commercialise 32 marques. (skip, OMO,
Signal, Amora ou Carte d'or...)
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