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Le plan B(uzyn)

Relancer une campagne moribonde, remotiver des équipes traumatisées et tenter de gagner l’élection, tout ça en moins d’un mois. La mission d’Agnès Buzyn s’annonce impossible, elle l’a acceptée quand même.

Article rédigé par franceinfo, Benjamin Mathieu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Agnès Buzyn (LREM) en campagne dans le 5e arrondissement de Paris, le 18 février 2020 (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

On parle d’une campagne "éclair", un mois à peine d’ici le premier tour. On se rappelle celle victorieuse de Jacques Chirac en 1977, avec seulement deux mois de campagne. Agnès Buzyn met la barre plus haut : faire aussi bien que le premier maire élu de Paris, avec un mois de campagne en moins.

L’ancienne ministre de la Santé est face à une montagne, elle peut tout de même compter sur une équipe de campagne traumatisée mais solide. Agnès Buzyn pare de toute façon au plus pressé en reprenant en grande partie le programme de Benjamin Grivaux. Elle l’a expurgé des deux mesures les plus controversées : le "Central Park" à la gare de l’Est et le prêt de 100 000 euros pour acheter à Paris. Pour le reste, la stratégie est simple : faire le plus de terrain possible pour se faire connaître des Parisiens.
Reste à savoir si cette entrée en campagne "surprise" sera gagnante. 
Elle déstabilise en tout cas le jeu politique parisien et le duel annoncé entre Anne Hidalgo et Rachida Dati.

À la réalisation de cet épisode : Christine Robert Avec l’amicale participation de Sébastien Sabiron, journaliste à France Inter.

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