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La loi travail a le soutien de plusieurs DRH de grands groupes

La loi Travail sera finalement présentée en Conseil des ministres non pas le 9 mars, comme il était prévu, mais le 24 mars. Un report de deux semaines destiné, selon Manuel Valls qui l'a annoncé ce matin, "à lever un certain nombre d'incompréhensions". Plusieurs DRH affirment leur soutien au projet de loi.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Myriam El Khomri, ministre du Travail, le 25 janvier 2015 © Maxppp)

Le Premier ministre a annoncé qu'il consulterait l'ensemble des partenaires sociaux, syndicats et organisations patronales.

Ce report, il avait notamment été demandé par Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, un syndicat réformateur dont le gouvernement veut s'assurer du soutien.

Le projet divise la gauche. Certains comme Jean-Luc Mélenchon demandent son retrait pur et simple. Christian Paul, chef de file des députés "frondeurs" du PS, brandi la menace d'une motion de censure en cas de 49-3. Une intersyndicale regroupant une dizaine d'organisations dénonce "un projet élaboré sans réelle concertation". Et une pétition circule en ce moment sur internet : elle a recueilli près de 800.000 signatures contre le projet de loi travail de Myriam El Khomri.

Jean-Christophe Sciberras est l'ancien président de l'ANDRH, l'association nationale des directeurs de ressources humaines. Il publie dans Le Monde à paraître mercredi une tribune signée par cinq DRH de grands groupes (Airbus, Areva, Orange, Solvay et Vinci), dans laquelle ils affirment notamment que cette loi suit "une bonne méthode". Ses explications.

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