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L'usage de l'anglais fait souffrir les salariés français

Les classes bilangues seront en partie maintenue à la rentrée prochaine. Il faut dire que les Français en ont bien besoin, notamment au travail : selon un récent sondage seul 4% d’entre eux ont le niveau pour occuper un poste à l’international. Pour les autres, l’usage de l’anglais au boulot, c’est avant tout une source de stress et de fatigue.
Article rédigé par Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Illustration prétexte © Fotolia)

Ce sondage est paru il y a quelques jours. Il dit que très peu de salariés français ont le niveau "advanced", qui leur permettrait d’être opérationnel dans un univers tout anglais. Le gros de la troupe, 41%, a des connaissances basiques en anglais, selon cette étude produite par ABA English. Il y a plusieurs mois, une autre enquête, menée cette fois par EF Education First montrait que c’étaient les Français qui avaient le plus faible niveau d’anglais de toute l’Union européenne.

Or, dans le même temps, le monde du travail s’anglicise toujours plus. Il faut écrire des mails en anglais - tiens, d’ailleurs, j’aurais du dire courriel - passer des  "conf calls" en anglais. Alors du coup on s'arrange, on ment sur son niveau d’anglais. Le sondage ABA English affirme que un Français sur dix enjolive son niveau d’anglais en entretien de recrutement. Et un salarié sur quatre dit avoir manqué une opportunité d’embauche à cause de leur faible niveau en langue.

Les explications de Bernard Salengro, médecin du travail et membre de la CFE-CGC, et spécialiste du stress au travail.

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