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Souvent quand tu parles de moi, tu vantes mon amertume. C'est paradoxal d'ailleurs être amer ce n'est pas vraiment une qualité.

Mais je m'adapte à ton humeur quand tu es colère, par exemple je suis fort, je te soutiens, quand c'est un grand jour je mets ma plus belle robe, je sais aussi être léger. Mais ça dépend de toi, c'est toi qui décides. Tu peux m'attendre plusieurs minutes dans le froid, tu peux me partager. On n'est pas des gens exclusifs, nous.
Qu'importe la facette de moi que tu choisis d'ailleurs, parce que quand tu t'installes deux minutes et qu'on parle sérieusement toi et moi, tout est simple. Tout se digère, tout s'entend, les nouvelles bonnes ou mauvaises, les klaxons, les réconciliations, les séparations, tout s'entend, on est bien assis, on est ensemble alors tout passe.

Mais tu n'es pas là, tu n'es plus là. Je suis toute seule comme un conne et j'ai froid. Tu disais que le monde entier devait savoir comme c'est bien de passer un moment avec moi. Parce que c'est simple, c'est cash, sans fioriture. Mais t'es pas là. Les autres non plus ne sont pas revenus. Je suis toute seule et je me fais chier. Vous m'avez bien eu en juin dernier. Le 2 là, vous m'avez fait croire qu'on se retrouverait pour toujours, que dalle. Pour 5 minutes, pour 1 heure et même si tu rajoutes de la flotte pour faire l'américain. Reviens, reviens dire : "Un café svp !"

Ce matin, je suis un café en terrasse seule ou avec les copains et je vous souhaite une bonne...Je vous souhaite, tout court, je vous attends.