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On ne pouvait pas le rater. Nos élus ont du talent !

Certains maires prennent des arrêtés municipaux étonnants. Comme interdire de mourir ou réclamer de ses administrés d'être toujours joyeux...

Article rédigé par franceinfo - Olivier Leray
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La facade de la mairie de Louversey (Eure). Photo d'illustration. (LAURENT PHILIPPOT / FRANCE-BLEU HAUTE-NORMANDIE / RADIO FRANCE)

Bienvenue dans le grand concours des maires de France ! L'information nous avait été cachée depuis des années. Désormais, elle nous saute aux yeux : pendant que nous vivons tranquillement notre vie, les élus, eux, sont en mode compétition. Ils se disputent l'arrêté municipal le plus bizarre de France. Et on en a encore eu la preuve cette semaine : pas plus tard que jeudi 19 septembre, le maire des Essarts en Bocage, en Vendée, a réclamé de la joie à ses 9 000 habitants. L’arrêté municipal est très précis : bonne humeur obligatoire sur la ville du 5 au 11 octobre entre 8 heures et 22 heures et faire sourire au moins 10 personnes dans la journée. Evidemment, pas de contravention, ni de punition, si vous faites la tête.

Une ville du Maine-et-Loire interdite aux moustiques

2018 à Briollay, le maire prend un arrêté pour interdire les moustiques sur sa commune : ils n'ont plus le droit d'y entrer. Évidemment, cela a fonctionné et ils ont tous fait demi-tour depuis... On a aussi essayé d’arrêter les gens torse nus cette semaine à Villefranche-de-Rouergue dans l'Aveyron, une ville qui est quand même à des kilomètres et des kilomètres de la plage. Visiblement, les gens aiment se balader sans tee-shirt. Toujours dans le Sud-Ouest, on a également voulu stopper la pluie l'an dernier à Challans, en Vendée. L’arrêté imposait au soleil de se présenter, je cite, tous les matins du lundi au dimanche dans la ville.

Pour finir, à Cugneaux en Haute-Garonne, interdiction absolue pour les habitants de... mourir. Évidemment, à chaque fois, les élus veulent attirer l'attention sur une situation urgente : par exemple à Cugneaux, il n'y avait tout simplement plus de places au cimetière. Le document précise quand même : "Les contrevenants seront sévèrement sanctionnés pour leurs actes." Nos élus ont donc du talent, et beaucoup d'humour aussi.

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