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Les coulisses des JO. L’escalade, une épreuve qui a fait son entrée aux Jeux olympiques

Zoom sur l'une des nouvelles disciplines de ces Jeux olympiques de Tokyo, avec l’escalade. Un Français, Mickael Mawem, est parvenu à la finale mais termine 5e.

Article rédigé par franceinfo - Farida Nouar
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le Français Mickael Mawem lors de la finale de l'escalade aux Jeux olympiques de Tokyo, le 5 août 2021. (MOHD RASFAN / AFP)

Les Jeux olympiques de Tokyo ont vu entrer plusieurs nouvelles disciplines. Après le skate, franceinfo est allé voir ce que donne l’escalade, au parc des sports urbains Aomi. Il y a un côté fascinant à voir ces quasi "Spiderman" surdoués, qui grimpent un mur de 15 mètres en sept secondes. Un Français a participé à la compétition : Mickael Mawem, qui a finalement terminé 5e.

Après trois heures de compétition, il s'est confié : "Je me sens fatigué. Mais pas fatigué physiquement, plutôt mentalement, parce qu'il faut rester concentré longtemps avec plusieurs disciplines. On les enchaîne, il y a un petit temps mort, mais il ne faut pas être relâché. Il faut être là mentalement."

Une organisation d'épreuve un peu compliquée

À regarder, en revanche, la discipline peut être fatigante physiquement, pour les non-initiés : regarder les grimpeurs peut donner un petit torticolis. C’est l’Espagne qui a raflé l’or jeudi 5 août et qui devient donc pionner de la discipline aux JO. C’est dommage pour Mickael Mawem, parce qu’il était premier provisoirement avant la dernière épreuve, mais c'est sans regret.

J'ai réussi à me donner à fond sur cette compétition. J'ai fait de belles qualifications, j'ai fait une belle finale. Cela aurait été un plus de pouvoir ramener une médaille.

Mickael Mawenn

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Mais l’escalade aux JO donne lieu à quelques critiques. Comme il n’y a qu’une seule médaille, les organisateurs ont décidé de faire un package avec les trois disciplines : la vitesse, le bloc, la difficulté, normalement elles sont séparées. La façon de calculer aussi, c'est un peu complexe : il faut multiplier les classements et c’est celui qui a le plus petit nombre de points qui gagne.

Un système un peu complexe donc, mais pas pour le grimpeur tricolore Mickael Mawem : "Le combiné était un nouveau challenge pour tous les grimpeurs. On a vu que ça n'a pas changé le niveau des grimpeurs. Tout le monde est devenu plus fort dans chaque discipline. On le voit pour Paris en 2024, le bloc et la difficulté seront ensemble et la vitesse séparée, donc ça commence à grandir, on commence à avoir de la place et c'est très bon pour la suite."

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