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Les coulisses des JO. Les conditions drastiques pour les athlètes dans la bulle du village olympique

J-1 avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo. Des Jeux qui vont se dérouler à huis clos, avec des athlètes soumis à des contraintes sanitaires sous une grosse chaleur. Leurs sorties sont restreintes, ce qui fait réagir les athlètes.

Article rédigé par franceinfo - Farida Nouar
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Banderole "France" dans le village olympique  à Tokyo (Japon), le 18 juillet 2021. (AFP)

Vous le savez maintenant : ce sont des Jeux olympiques avec des contraintes épiques. On n'avait jamais vu ça. Liberté de mouvement réduite au strict nécessaire pour tout les athlètes, c'est-à-dire qu’ils sont cantonnés au village olympique : ils ne peuvent en sortir que pour aller s’entraîner ou pour les compétitions. Port du masque obligatoire, plexiglas à la cantine, test salivaire… Tout est écrit dans le playbook, un manuel de 70 pages qui énumère les règles à respecter.

L'halthérophile britannique Sarah Davies a beaucoup de mal à s’y faire. Elle s’en plaint sur son Instagram dans une petite vidéo : "Bienvenue dans notre sortie matinale. Nous sommes dans ce qu’on appelle 'la cour de prison'. On ne peut marcher que de long en large entre 7h et 10h du matin. Et c’est le seul moment où on est autorisé à sortir.  On a l’impression d’être en prison. Bienvenue aux Jeux olympiques édition Covid !"

Elle n’est pas contente Sarah Davies. On est allé répéter ça aux Français. À Alizée Cornet précisément. La joueuse de tennis de 31 ans participe à sa quatrième olympiade. Elle lui met un gros revers : "Non ! Ils devraient aller sur le circuit  ATP, ils sauraient ce qu'est une prison, parce que vraiment on était jusqu'à peu dans des bulles très strictes et on avait la sensation d'être en prison. Là, quand même, on a un village de je ne sais combien d'hectares, on est très à l'aise. Et même entre nous on a le droit d'interagir, toujours en respectant les gestes barrières."

L'expérience est belle donc on va essayer d'en profiter le plus possible !

Alizée Cornet

à franceinfo

Nous les tricolores on n'est pas des pleureuses ! On sait profiter. Et la France ce n'est pas le pays des lumières pour rien. La preuve avec la handballeuse Alisson Pineau, qui se montre philosophe même si les conditions ne sont pas idéales : "On a la chance que les Jeux aient lieu tout simplement. Ils auraient pu être aussi annulés, ce qui aurait fait une opportunité en moins et surtout quatre ans d'investissement personnel qui seraient tombés à l'eau." Avec cette positive attitude, on espère que nos athlètes tricolores ramèneront une moisson de médailles...

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