Microsoft vient de lancer aux Etats-Unis sa nouvelletablette Surface. C'est seulement le deuxième produit du genre signé par legéant américain. Après la première version, Surface RT, sortie en octobredernier, voici la version pro de ce joujou équipé du dernier Windows. Ladifférence, c'est que la première tablette était en quelque sorte une versionallégée dotée d'une édition spécifique de Windows non compatible avec les ancienslogiciels contrairement à ce qui a toujours la règle chez Microsoft.Mémoire et batterie décevantesVoici doncla nouvelle tablette, baptisée Surface Pro, est dotée, elle, du " vrai "Windows. Malheureusement, selon la presse américaine, qui seule pour l'instanta pu la tester, elle ne semble pas très excitante. En réalité, Surface pro estplus un ordinateur portable déguisé en tablette qu'une vraie tablette enrupture avec l'existant. La machine pèse moins d'un kilo et se veut plutôt fine(13,5 millimètres d'épaisseur). Elle dispose de 128 Go maximum de stockage maisen réalité Windows Pro étant très gourmand il ne reste qu'environ 80 Go exploitables(c'est mieux qu'un iPad standard à 64 Go mais Apple vient cependant de lancerun nouvel iPad à 128 Go). Enfin, la Surface pro aurait seulement 5 heures d'autonomieen usage intensif. Tout cela pour un prix entre 900 et 1000 dollars environsuivant la taille mémoire. Bref, le pari ne semble pas gagné pour Microsoft quicompte pourtant sur cette tablette pour séduire les professionnels.Un produit pourtant attenduAprès avoirfrappé les esprits avec Surface RT qui n'était somme toute qu'un galop d'essai,Surface Pro est censée répondre aux attentes des entreprises attachées à l'environnementMicrosoft et qui ne trouvent pas leur bonheur parmi les produits existants. Selonun sondage Forrester, 32% des professionnels concernés par ce type d'outil, soit200 millions de travailleurs dans le monde, souhaitent une tablette Windows 8. Lanouvelle Surface Pro était d'ailleurs en rupture de stock quelques heures aprèssa sortie aux Etats-Unis samedi.Cette tablette "entre deux eaux" illustre bien toute la problématique schizophrénique de Microsoft aujourd'hui,à savoir : comment passer à l'ère des tablettes sans quitter tout à fait lemonde des PC ?