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Quand le smartphone devient un outil de piratage vidéo

Les professionnels du cinéma et de la télévision ont une nouvelle raison de se faire des cheveux blancs : les applications qui permettent de diffuser de la vidéo en direct sur Internet serviraient maintenant à pirater des films et des séries !
Article rédigé par Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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C’est la célèbre série Game of Thrones qui en fait les frais. Dimanche dernier, aux Etats-Unis, était diffusé le premier épisode de la nouvelle saison de cette série télé désormais mythique qui compte des millions de fans à travers le monde. Des petits rigolos se sont amusés à un nouveau jeu: ils ont diffusé l’épisode en direct sur Internet. Comment ? Tout simplement grâce à ces nouvelles applications mobiles qui font beaucoup parler d’elles en ce moment : Meerkat et Periscope. Il suffit de lancer l’appli et de filmer avec son smartphone…

 

C’est donc une nouvelle forme de piratage ?

 

C’est une nouvelle guerre du piratage qui commence ! Même si pour l’instant la menace n’est pas énorme. En effet, filmer un écran de télé avec son smartphone ne donne pas une image de très belle qualité à l’arrivée. Pas sûr qu’on ait envie de regarder un épisode pendant 30 minutes. D’autant qu’avec Periscope on est obligé de filmer en tenant son smartphone verticalement.

 

Que peuvent faire les ayant droits contre cela ?

 

Le studio américain HBO, détenteur des droits de Game of Thrones n’a pas l’intention de se laisser faire. Il demande aux responsables de Meerkat et surtout Periscope de faire le ménage et de bloquer la diffusion de contenus piratés le plus rapidement possible. Pour l’instant, il n’y a pas de contrôle en temps réel et la procédure de réclamation est longue. Twitter, auquel appartient Periscope, demande à ses utilisateurs de ne pas diffuser de contenus illicites sous peine de voir leurs comptes suspendus.

Le pire reste à venir

N’empêche ! C’est surement l’un des défis à venir pour ces nouvelles applications de vidéo en direct. On imagine ce qui va se passer lors des concerts ou des rencontres sportives.

Il y a quelques temps, c’est le directeur du Ballet de l’Opéra de Paris, lui-même, qui a « périscopé » un extrait du Lac des Cygnes. Il est tellement tentant de s’amuser avec ces nouvelles applis que le respect des droits de retransmission risque d’en prendre un coup. 

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