Quand la cartographie d'Apple dérape
Des ponts tordus, des routes ramollies comme des
chewing-gums ou des aéroports qui n'existent pas... Le moins que l'on puisse dire
c'est que la nouvelle application "Plans" pour iPhone et iPad est
surprenante. Depuis ce week-end, elle est même la risée des geeks à grands
renforts de copies d'écrans et de commentaires ironiques. La ville de Berlin située
en Antarctique ou encore le continent américain confondu avec l'Australie sans
oublier des routes avec des dénivelés impressionnants sur lesquelles les
voitures se retrouvent carrément à la verticale. "Plans" est un régal
pour les surréalistes mais un outil assez troublant pour trouver son chemin...
Cette nouvelle application est disponible depuis quelques
jours dans la nouvelle version du système logiciel iOS6. Elle a fait son
apparition en remplacement de l'appli Google Maps sur les iPhone dont les
possesseurs effectué la mise à jour. Elles est aussi installée d'office sur le
nouvel iPhone 5.
Victime de la guerre Apple / Google
Cette application de cartographie a été mise au point par
Apple et par le hollandais Tomtom. Le problème, c'est que les deux partenaires
semblent être allé un peu vite en besogne. Si les images en 3D de certaines
villes comme Londres ou Lyon sont spectaculaires, en revanche, le système
accuse des faiblesses notoires. Apple a reconnu le problème à demi-mots et
affirme "travailler dur" pour y remédier. En attendant, les
utilisateurs sont donc un peu les victimes collatérales de la guerre entre
Apple et Google, le premier ayant décidé de s'affranchir du second pour la
navigation sur iPhone.
Le système d'Apple devrait rapidement s'améliorer mais les
utilisateurs y perdront quand même la très pratique fonction Google Street View.
Cela dit, Google devrait proposer rapidement une application à télécharger séparément.
L'iPhone 5 bientôt compatible 4G... chez Bouygues
Par ailleurs, à propos de l'iPhone 5 sorti la semaine
dernière, il se pourrait que l'appareil soit finalement compatible avec la 4G
française mais uniquement sur le réseau de l'opérateur Bouygues Télécom. Cela
tient aux fréquences spécifiques que cet opérateur prévoit d'utiliser
prochainement. Cependant, les concurrents, notamment Orange et SFR, ne
l'entendent pas de cette oreille. Ils considèrent que cela donnerait un
avantage concurrentiel démesuré à Bouygues et l'ARCEP, le gendarme des télécoms,
devrait appelé prochainement à la rescousse.
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