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Nouveau monde. Un sommet pour la “good tech" à l’Élysée

Emmanuel Macron reçoit mercredi 23 mai des grands patrons du numérique pour un sommet intitulé "Tech for Good".

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Dara Khosrowshahi, le PDG de Uber, 9 mai 2018. (ROBYN BECK / AFP)

La high-tech "positive" a rendez-vous à l’Élysée avec Emmanuel Macron. La tech "good" ? C’est la high-tech au service de l’environnement, l’égalité, l’inclusion numérique ("inclusion sociale dans la société de l’information"…) mais aussi, tout simplement, de la protection des données ou contre les fausses nouvelles.

L’image des géants de la high-tech un peu ternie

Bref, c’est ce que la tech n’aurait jamais dû cesser d’être. Mais entre Uber et le scandale Facebook Cambridge Analytica, il faut avouer que l’image des géants de la high-tech a été un peu ternie ces derniers temps. Pourtant, paradoxalement, le nombre d’utilisateurs et de bénéficiaires du numérique ne cesse de croître à travers le monde. La technologie n’est ni bonne ni mauvaise, c’est ce que les hommes en font qui pose un problème. En tout cas, au programme de ce sommet, il y a des ateliers et, en principe, des annonces concrètes.

Qui participe à ce sommet ?

Une soixantaine de personnalités sont attendues, dont Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, après son audition mardi au Parlement européen de Bruxelles, mais aussi Satya Nadella (Microsoft) ou Dara Khosrowshahi  (Uber). On notera quelques absents de taille comme Sundar Pichai (Google), Jack Dorsay (Twitter), Tim Cook (Apple) ou même Elon Musk (Tesla, SpaceX, Boring Company). Il y a aussi des présents qui posent problème, comme Axel Karp, PDG, de Palantir, une entreprise américaine de Big Data, mêlée au scandale Cambridge Analytica. Enfin, il y a des Français, tels que les incontournables Xaviel Niel (Free) ou Stéphane Richard (Orange), mais aussi les patrons de Thales, La Poste ou Axa et même comme Eric Léandri (Qwant) ou Octave Klaba (OVH).

Le sommet n’enchante pas tout le monde

Des acteurs français du web dit "social et solidaire" estiment qu’Emmanuel Macron assure une publicité aux géants du Net qui ne seraient pas les mieux placés pour parler de "tech for good". Ismaël Le Mouël, fondateur d’un événement intitulé "Social Good Week" estime que "ces plateformes portent une vision de l'innovation qui n'a rien à voir avec l'intérêt général, mais davantage avec la génération d'intérêts pour leurs investisseurs". "Good" ou pas, la tech n’est pas épargnée par les grands clivages idéologiques.

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