Nouveau monde. Nous avons testé le cinéma en quatre dimensions
La première salle de cinéma 4DX vient d'ouvrir à Paris. Il s'agit d'une salle équipée de sièges sur vérins où l'on reçoit du vent devant des images en 3D et avec un son Dolby Atmos.
Sièges qui bougent, courants d’air, jets d’eau, odeurs… Franceinfo a testé la première salle de cinéma 4DX en France.
Débauche d'effets spéciaux
Des courses-poursuites en voiture et des tempêtes de neige plus vraies que nature Des balles qui sifflent dans la nuque. Le cinéma Pathé-La Villette, à Paris, a ouvert mercredi 15 mars la première salle française en quatre dimensions. Au programme : des sièges montés sur vérins pour amplifier l’immersion dans l’action, des projections d’air (chaud et froid…) et même de petits jets d’eaux, sans oublier les odeurs, la 4K, la 3D et le son Dolby Atmos. Conçu par l'entreprise sud-coréenne 4DX, ce système fait appel à une batterie d’ordinateurs et d’équipements dédiés.
Oh une salle de cinéma qui bouge toute seule #4DX #Pathe #LaVillette pic.twitter.com/Im5mVEZy2g
— Jérôme Colombain (@JeromeColombain) 16 mars 2017
Vraie salle de cinéma
Pourtant, rien de vraiment nouveau dans tout cela. Bon nombre de ces effets spéciaux ont déjà été vus à Disneyland ou au Futuroscope. La particularité, ici, est que tous les effets existants à ce jour sont rassemblés et qu’il ne s’agit pas d’une attraction mais d’une véritable salle de cinéma. On compte déjà 370 salles dans le monde équipées de cette technologie. Le Pathé-La Villette est la première en France.
Déconseillé aux femmes enceintes
Il est possible d’ajouter des effets "4D" à n’importe quel film a posteriori. Aucun pré-requis n’est nécessaire au moment du tournage, il suffit d’un accord commercial entre l’exploitant et le détenteur des droits du film. Le spectacle est impressionnant mais sans être effrayant. Il est déconseillé aux femmes enceintes et aux jeunes enfants mais pas aux personnes handicapées. Reste que regarder deux heures de film dans un fauteuil qui bouge avec des courants d’air dans la figure n’est pas forcément de tout repos. Heureusement, les effets spéciaux sont moins nombreux sur les longs métrages que sur les bandes annonces.
Au programme :
- La Belle et la Bête (22 mars)
- Ghost in the Shell (29 mars)
6 euros de plus par séance
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