Après l’usine mécanique du XVIIIe siècle, l’usine électrique du XIXe et l’usine robotique du XXe, l’usine 4.0 du XXIe siècle sera ultra-connectée et basée sur la donnée.Grâce à l’usine du futur, lorsque l’on commandera une voiture, celle-ci sera fabriquée quasiment sur mesure, selon nos goûts, de manière presque automatique, avec un minimum de consommation d’énergie. Comment ? À l’aide de l’ultra-connectivité, du partage de données et de l’intelligence artificielle qui permettront à l’usine d’être en contact en temps réel avec ses sous-traitants et partenaires. Elle sera capable de s’adapter à chaque instant et même d’anticiper le cycle de vie complet des produits.L’usine du futur sera remplie de robotsDe "gentils" robots, des "cobots", c'est-à-dire des robots collaboratifs capables de s’adapter au travail des humains. Par exemple, un bras robotisé saura interrompre son mouvement pour ne pas blesser un ouvrier qui passerait par là. Les robots ne sont plus fixés au sol mais ils se déplaceront. Ils pourront être pilotés à distance grâce à la 5G.Les ouvriers, eux, bénéficieront de nouveaux outils, comme des chaussures de sécurité connectées, capables de détecter les chutes et d’alerter les secours en cas de besoin. Ils porteront également des lunettes intelligentes à réalité mixte qui leur permettront de travailler sur des maquettes 3D. Grâce aux objets connectés et à l’intelligence artificielle, il sera possible détecter en temps réel et surtout de prédire les pannes des machines. On s’interroge beaucoup sur l’impact des robots et de l’intelligence artificielle sur l’emploi. En fait, il ne s’agit pas tant de remplacer des métiers que des tâches en particulier, notamment les plus pénibles. La promesse de l’usine du futur est que les robots se chargent du sale boulot répétitif pendant que les employés se concentrent sur des tâches plus créatives et plus valorisantes comme la résolution des problèmes.Ces prédictions sont basées sur des innovations réelles ou envisagées.