Nouveau monde. La calculatrice de poche est née il y a presque 50 ans
On s’intéresse aux innovations technologiques qui ont changé nos vies. Parmi elles, une invention qui a sauvé du naufrage bon nombre de collégiens : la calculatrice de poche. Son origine est très ancienne, en réalité.
La toute première machine à calculer, on la doit au mathématicien Blaise Pascal, au 17e siècle. C’est la Pascaline. Une machine de la taille d’une boite à chaussure, contenant tout un système de roues dentées. La Pascaline ne savait faire que des additions. On peut la voir aujourd’hui encore au Musée des arts et métiers à Paris. Au 19 siècle, des ingénieurs allemands ont inventé la calculette électromagnétique, capable de faire en plus les multiplications. Elle pesait 40 kilos. Autant dire qu’il n’était pas question de la mettre dans son cartable pour tricher au bac.
Enfin, sont apparues les calculatrices, ou calculettes électroniques mais elles sont encore très grosses. La première date de 1965. Elle est signé Texas Instruments. En 1967, Texas met au point une deuxième version à piles, qui pèse encore plus d’1 kilo.
Les vraies calculatrices de poche datent du début des années 70
La première vraie calculatrice de poche à affichage LED a été lancée en 1971 par une marque japonaise aujourd’hui disparue, Busicom. Ensuite, d’innombrables modèles vont voir le jour, signés Texas Instruments, Sharp, Casio, Hewlett Packard. La calculatrice est une invention qui a le triste privilège d’avoir changé nos vies mais d’avoir aujourd’hui quasiment disparu au profit des smartphones, qui intègrent évidemment des applications de calcul.
Cependant, la bonne vieille calculette n’a pas complètement disparue mais le marché s’est recentré sur les calculatrices scientifiques pour les étudiants. On peut citer la marque française, Numworks, qui a osé se lancer là-dedans en 2015 et qui propose une calculatrice qui permet de programmer directement en langage informatique Python. La calculette n’a donc pas dit son dernier mot…
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