Avec le hashtag #DeleteFacebook (effacer Facebook) qui a fleuri sur certains réseaux sociaux la semaine dernière (plus de 400 000 tweets rien qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni), on aurait pu s’attendre à une vague de désabonnements. Il n’en est rien. Selon TheNextWeb, très peu de gens auraient supprimé leurs comptes. Le trafic aurait même continué à augmenter ces derniers mois (+ 4,5% depuis janvier aux États-Unis, +12% en Inde, pas de chiffres pour l’Europe).Facebook rectifie le tirCependant, Facebook semble avoir pris la mesure de l’événement. Le réseau social a annoncé plusieurs mesures en faveur de la protection de la vie privée. Par exemple, l’ensemble des paramètres de confidentialité, répartis actuellement sur une vingtaine de pages, va être rassemblé sous un seul menu accessible facilement. Il sera également possible de mieux contrôler les contenus partagés avec des tiers et de nouveaux outils permettant de supprimer facilement les données de son choix vont être proposés.L’affaire Cambridge Analytica pourrait se révéler un mal pour un bien en poussant Facebook à rectifier le tir et les utilisateurs à modifier leur usage du réseau social.