Nouveau monde. Du canapé connecté au robot livreur, on trouve tout au CES de Las Vegas

Le salon CES, consacré aux innovations numériques, a ouvert mardi 9 janvier à Las Vegas.

Canapé connecté

On connaissait les lumières, les serrures ou même des lits connectés... Voici le canapé connecté offre plus qu’un peu de repos quand on s’assoit dedans. Sur l’un des accoudoirs, on trouve un chargeur sans fil pour smartphone. Sur l’autre accoudoir, une tablette tactile pour piloter votre télé ou vos lumières. A l’intérieur : des haut-parleurs, un caisson de basse et même un système de vibration pour rendre les films encore plus réalistes. On doit ce produit insolite à la start-up française Miliboo, spécialisé dans les meubles connectés. Comptez 2 500 à 4 300 euros.

Robot livreur

Le robot livreur TwinsWheel est un container roulant qui peut transporter des charges de plusieurs dizaines de kilos. Equipé de deux grandes roues latérales, il peut circuler en intérieur ou en extérieur et gravir des trottoirs. Il trouve son chemin tout seul grâce à ses radars ou bien il peut suivre une personne. Il peut servir dans les entreprises pour transporter des charges ou peut-être un jour sur la voie publique, pour porter vos courses du supermarché à chez vous. Cette innovation est née à Lyon. Ce n’est pas tout à fait une nouveauté mais elle est présente à Las Vegas pour tenter de conquérir le marché américain.

Ce petit robot-livreur suit son maître ou trouve son chemin tout seul @TwinswHeel #ces2018 pic.twitter.com/KOR6AJ3sxQ

— Jérôme Colombain (@JeromeColombain) 10 janvier 2018

Mounir Mahjoubi : "Il faut plus de femmes dans la tech." Comme ses prédécesseurs et comme c’est désormais la tradition, le secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi, est venu rendre visite et soutenir les start-up de la French Tech. Il a appelé à poursuivre les efforts pour conquérir des marchés étrangers. Il a répondu aux critiques concernant la présence de projets français un peu trop gadgets en expliquant que beaucoup finissaient quand même par trouver leurs marchés. Il a cependant déploré la très faible proportion de femmes et de Français issus de la diversité et des quartiers parmi les entrepreneurs de la French Tech.