Microsoft lance son troisième PC ultraportable, la Surface Pro 3
Avant toute chose un rappel : comme les deux précédentes versions, ceci n’est pas une tablette mais bien un PC ultraportable. Pourtant, même Microsoft ne résiste pas à la tentation de parler de tablette lorsqu’il s’agit d’annoncer que c’est "la tablette qui va remplacer votre PC ".
Première surprise : la taille. On prédisait une petite Surface et en réalité la taille augmente avec un écran désormais de 12 pouces (> 30 cm) au lieu de 10.6 (27 cm) sur le précédent modèle. Elle est aussi plus fine (9.1 mm) et plus légère (800 g) même que le MacBook Air d’Apple.
Fonctions « waouh » liées au stylet
"On a presque l’impression d’écrire sur du papier" , assure Microsoft. On peut prendre des notes manuscrites sur un document Word ou Excel et surtout, cerise sur le gâteau, un simple clic sur le stylet permet d’allumer la tablette en mode bloc-notes instantanément. C’est la fonction click & write . Microsoft a également amélioré la béquille de l’appareil pour que celui-ci soit plus facile à utiliser notamment quand on le pose sur les genoux. Enfin, comme sur les précédents modèles, la Surface Pro 3 dispose, en option, d’un clavier ultrafin TypeCover qui sert également de rabat de protection pour l’écran, disponible en plusieurs couleurs 5 couleurs (noir, rouge, violet, bleu foncé, bleu clair). En revanche, Microsoft reste flou sur l’autonomie qui est pourtant l’un des nerfs de la guerre. Le prix ? Elle est annoncée au Etats-Unis entre 800 et 2000 dollars environ suivant le type de processeur (Core i3, i5 ou i7) et la taille mémoire (64 à 512 Go en SSD).
Séduire les pros... et les autres
Avec cette nouvelle Surface, Microsoft espère séduire un public habitué à Windows, notamment professionnel, qui recherche de l’ultra-mobilité. L’idée est aussi d’emmener l’ensemble du marché du PC dans cette nouvelle direction. Réussira-t-il son pari ? La Surface Pro 3 est à comparer avec le MacBook Air d’Apple ou surtout avec la Galaxy Note 10.1 sous Android de Samsung.
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