Microsoft lance sa 6ème tablette tactile
Un produit hybride
Elle est plus fine, plus légère (600 grammes environ) et un peu moins chère que ses grandes sœurs (à partir de 600 Euros environ). La Surface 3 vient compléter une famille qui s’agrandit d’années en années : celles des tablettes tactiles signées Microsoft. C’est la sixième du nom.
Légèrement plus grande que l’iPad (10.8") avec une autonomie annoncée d’une dizaine d’heure, c’est une vraie tablette sur laquelle on peut écrire à la main avec un stylet avec une sensation qui se rapproche encore plus de l’écriture sur papier (on l’a essayé). La Surface 3 peut aussi se transformer en petit PC grâce à un clavier détachable. Elle est compatible avec le futur Windows 10. Microsoft offre la suite Office pendant 1 an.
Malheureusement, le joujou est peu puissant et ne permet pas de faire tourner des logiciels gourmands. En plus, stylet et clavier sont vendus en option ce qui fait vite grimper la note à 800 ou même 900 Euros avec plus de mémoire (64 Go / 128 Go).
Quelle stratégie ?
Au delà du produit, ce qui est intéressant avec cette nouvelle tablette c’est la stratégie de Microsoft.
A l’instar de son concurrent Apple, la firme de Satya Nadella n’hésite plus à fournir logiciel et matériel, software et hardware. Il a mis de côté son tabou qui l’incitait à se retrancher derrière les constructeurs tiers comme HP, Acer ou Samsung.
Avec Surface 3, Microsoft veut concurrencer les tablettes Android mais surtout l’iPad d’Apple qui gagnent du terrain auprès des étudiants et des professionnels.
Choc frontal avec Apple ?
Pas exactement car Microsoft poursuit malgré tout une stratégie différente de celle d’Apple. D’abord, il n’a toujours pas réussi à trancher entre tablette et PC et continue de proposer des produits hybrides. Ensuite, Microsoft sait qu’il ne pourra pas rivaliser sérieusement avec les autres vendeurs de matériel. Ce qui lui importe, c’est de continuer à proposer ses logiciels Windows et surtout Office sur toutes les plateformes, y compris l’iPad. Microsoft reste avant tout un fournisseur de logiciels et de services là où Apple est d’abord un vendeur de matériel. Du coup, les deux sont aujourd’hui très complémentaires.
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