Les réseaux sociaux, tout d'abord. De plus en plus d'activitéss'enrichissent de la dimension "sociale": le travail, le commerce ou encorela télévision. Selon une étude de la société Ericsson, 62% des téléspectateurs commententsur Internet les programmes télés et les vidéos qu'ils regardent, 42% le fonten direct. 2013 devrait consacrer cette "télé sociale".Smartphones et tablettesAutre phénomène intimement lié : le boom des smartphoneset des tablettes. 2013 verra arriver son lot habituel de nouveautés. On parledéjà d'un ou plusieurs nouveaux iPad pour le mois de mars, d'une possibletablette Nokia et de mystérieuses nouveautés Google ou Samsung à découvrir dans8 jours au CES de Las Vegas. Le Minautore high-tech se nourrit d'innovations àun train d'enfer. Aujourd'hui, une industrie qui n'invente pas de nouveauxproduits tous les quatre matins paraît vite dépassée.Le cloud envahit le ciel numériqueAutre innovation intimement liée aux appareils mobiles :le cloud. Le nuage informatique devrait continuer d'envahir le ciel numérique en Plus d'espace de stockage, plus de débit, plus de synchronisationautomatique pour être partout à la fois... Petit à petit, l'ubiquité fait sonnid.2013, année de la 4GQui dit réseaux dit connexion haut débit et 2013 seral'an 1 de la 4G en France. On parle aussi de nouveaux modes de connexion encoreinconnus comme le Li-Fi, l'Internet par la lumière.Enthousiasme mais inquiétudesBref, la high-tech continue de susciter rêve et enthousiasmeen inventant de nouveaux usages sans oublier son impact sur l'économie. Pour autant, ce ne sont pas les motifs d'inquiétudes quimanquent : mauvaises conditions de travail dans les usines chinoises de Foxconn,légèretés de Facebook ou Instagram avec notre vie privée, surconsommationélectrique, problème de recyclage, pollution... Les techno-réfractaires nemanquent pas de nouvelles bonnes raisons de se méfier de la vie numérique. Cependant, de Séoul à San Francisco ou de Paris à Dubaï,l'Homo Numericus continue de tisser sa toile.