Les PC serveurs entrent à la maison
Aujourd’hui, de plus en plus de familles disposent de plusieurs ordinateurs. Par exemple : un pour les parents et un pour chaque enfant. Le problème, c’est que les données sont un peu éparpillées. Les photos par-ci, les vidéos par là…
Une nouvelle « race » d’ordinateur fait son apparition actuellement chez quelques cyber-vendeurs : un PC sans écran ni clavier, un ordinateur entièrement dédié à la conservation et au partage des données personnelles.
Il s’agit donc d’un petit PC pas trop cher, à partir de 500 Euros environ, sans écran et peu puissant mais doté d’un gros disque dur. Il suffit de l’installer dans un coin de la maison et de le raccorder au réseau informatique familial. Il est conçu pour rester allumé en permanence. Heureusement, il dispose de fonctions d’économie d’énergie.
N’importe quel membre de la famille peut alors se connecter à distance avec son ordinateur pour regarder photos ou films ou écouter la musique de son choix. Cerise sur le gâteau : cela fonctionne aussi avec les baladeurs numériques, quelle soit la marque, ainsi qu’avec les ordinateurs Apple. C’est le concept de « home serveur » (serveur domestique) tout droit venu du monde de l’entreprise.
Et dans cette affaire, on retrouve le géant américain Microsoft avec son nouveau logiciel baptisé « Windows Home Serveur ». Pour l’instant, le lancement commercial est pour un peu timide car ce nouveau produit mérite encore d’être un peu fignolé.
Un concept prometteur
Le « Home serveur » est une sorte de container qui permet de ranger et de partager toute la « mémoire multimédia » de la famille. Et puis, cela sert également à réaliser des sauvegardes automatiques de tous les fichiers contenus sur les ordinateurs de la maison. Ainsi, plus aucun risque, en principe, de perdre vos précieuses photo de vacances ou vos films en haute définition. Plus tard, cela devrait permettre aussi des applications domotiques.
Bref, nous entrons dans l’ère de l’informatique familiale en réseau.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.