Les grands défis technologiques de demain : la voiture volante
Cette voiture volante existe déjà et elle aurait tout à fait sa place dans les prochaines aventures de l’agent 007. Voici la Air Car signée Klein Vision. Avec son design arrondi de voiture de course, on la confondrait presque avec une concurrente des 24h du Mans, jusqu’à ce qu’on appuie sur ce bouton très particulier qui va la transformer en voiture volante. L’arrière de la carrosserie s’allonge. Deux ailes sortent de la carlingue, montent à la verticale puis redescendent perpendiculairement. En moins de trois minutes, la Air Car est prête à décoller, propulsée par son unique hélice arrière. Plusieurs centaines d’heures de vol lui ont déjà valu d’être certifiée par l’aviation civile slovaque. La commercialisation ne devrait plus tarder, mais attention à la facture : 550.000 $ minimum et jusqu’à plus d’un million de dollars. Et pour décoller avec, il faut aussi son permis de pilote d’avion !
Ailes rétractables et réacteurs d’avion
Encore plus décoiffant, un concept italien, Firenze Lanciare, avec ses ailes rétractables qu’on ne devine pas sous le plancher, deux réacteurs d’avion qui promettent 800 km/h en vol. Et sur quatre roues, ses deux moteurs électriques la feraient passer de 0 à 225 km/h en… six secondes seulement (promesse sur papier).
Autre projet : la Leo Coupé a reçu le soutien de la NASA. Cette "SuperCar" qui n’a ni roues, ni ailes est censée décoller comme un hélicoptère, à la verticale, et voler comme un avion grâce à des jets d’air : 200 trous disséminés sous la voiture. Vitesse espérée : 360 km/h avec 450 km d’autonomie. Lancement commercial prévu dans trois ans et là aussi, il faudra casser sa tirelire puisque le prix de base est annoncé à 459.000 $.
Bientôt un championnat de voitures volantes ?
Et puis, il y a cette première voiture volante de course à hydrogène et elle est Française : la MACA S11, développée à Aix-en-Provence. Une Formule 1 volante soutenue dès 2018 par Airbus. On la croirait sortie de la course de Pods dans Star Wars, la menace fantôme avec son fuselage jaune profilé, ses cinq mètres de long et ses hélices à l’horizontale de part et d’autre de la tête du pilote et à l’avant. Vitesse annoncée : 250 km/h à quelques mètres du sol, avec l’aide d’un système anticollision. L’objectif : créer un championnat avec plusieurs courses et des pilotes qui n’auront besoin que d’un permis de vol très facile à obtenir.
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